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    Guy Bourdin était un photographe de mode dont le stylé était marqué par le mouvement surréaliste. C’est en faisant sont service militaire qu’il plonge pour la première fois dans le monde de la photographie. Il commence à travailler pour le magazine Vogue en 55. C’est le début d’une collaboration qui durera 30 ans. Modeste, il refuse le Grand Prix National de la Photographie que veut lui remettre le Ministère de la Culture en France. En 1988, il reçoit le prix de la photographie appliquée.

     

    De ses photographies de mode transpirent une obsession pour le sexe et la violence, qui pour lui allaient devenir des facteurs essentiels de notre société. D’ailleurs, le rouge e est omniprésent dans ses œuvres (la couleur de la passion, du désir et du sang).  Au-delà de ça, ce que le photographe voulait capter, c’était la vie. Guy Bourdin réalisait ses images avec soin tel un metteur en scène de génie.

     

    Guy Bourdin

    Guy Bourdin

    Guy Bourdin

    Guy Bourdin

    Guy Bourdin

    Guy Bourdin

    Guy Bourdin

    Guy Bourdin

    Guy Bourdin

    Guy Bourdin

    Guy Bourdin

     


    Ce sont plus que des images, ce sont des histoires. Personnellement, je suis très étonnée de la modernité de certaines œuvres, qui ont parfois plusieurs décennies.

     

     

     


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    Ai Weiwei est le symbole de la liberté d’expression en Chine. C’est de son père_ Le grand poète chinois Ai Qing que l’on envoya récurer les latrines d’un village dans le désert de Gobi en guise de châtiment contre ses idées politiques à l’encontre du pouvoir de l’époque_ , que lui vient son goût pour l’art . L’artiste y voyait l’échappatoire ultime, l’espoir de fuir une situation politique difficile. Pour lui, «  s’absorber dans les formes, les motifs, les couleurs permet de s’échapper du quotidien ».  Aujourd’hui âgé de 54 ans, Ai Weiwei passe d’un support à l’autre avec une aisance déconcertante : Il est  à la fois peintre, photographe, designer, bloggeur et architecte. Pour lui, « un artiste total a une vie totale, où il doit essayer de saisir des moments de l'Histoire, de combat humain ». Il tente d’avoir une réelle influence sur la société en produisant des œuvres politiques et provocatrices, en abordant les problèmes de la société chinoises. Le contenu, le concept prime sur la beauté de l’œuvre.

     

    Arrêté à plusieurs reprises, il est aujourd’hui placé en détention le 3 avril 2011 par les autorités chinoises et a l’interdiction de sortir  du territoire. Ce qui ne l’empêche pas de twitter ! Car pour Ai Weiwei,  « Internet est un miracle pour la liberté individuelle et sociale   », même si il avoue : « on m’a fait comprendre que je ne devais pas critiquer le gouvernement, alors j’en dis moins qu’avant. C’est plus raisonnable que d’être arrêté, mis au secret, voire de disparaître ».


    Voici un lien vers une vidéo très interessante concernant l'artiste >>>

    http://videos.arte.tv/fr/videos/ai_weiwei_oeuvres_de_l_artiste_disparu-3939926.html

     

    "Profil de Duchamp avec graines de tournesol", 1983

    The Unilever Series: Ai Weiwei Sunflower Seeds 2010


     

    Le stade olympique de Pékin,aussi appelé "le nid d'oiseau"


    Sources :

    http://lifeoftomatoes.wordpress.com/2011/04/03/ai-weiwei/

    http://ficanas.blog.lemonde.fr/tag/ai-weiwei/

    n°3240 du magazine Télérama, 18 au 24 février 2012


     


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    Stéphane Blanquet est un illustrateur à la sensibilité exacerbée. Cet artiste précoce fonde sa première maison d’édition « Chacal Puant » alors qu’il n’a que 16 ans. Blanquet est également illustrateur pour Libération, les Inrockuptibles ou Nova mag. Son coup de patte est reconnaissable entre mille et influence grandement le monde de l’illustration. Son univers est riche,  à la fois cauchemardesque, captivant, sombre, ruisselant, et ses personnages extrêmement expressifs. Il semble vouer une véritable fascination pour l’ombre : des œuvres comme «  la vieille Chechette » ou «la vénéneuse aux deux éperons »  sont une succession de silhouettes noires évoquant des ombres chinoises. L’artiste a également exécuté une superbe série de montages photographiques ou l’ombre joue avec le corps. A mon sens, l’utilisation de l’ombre chinoise est tout à fait en accord avec l’univers cauchemardesque de Stephane Blanquet :La technique de l'ombre chinoises questionne sur ce qui est visible ou non, ce qui n'est qu'image et ce qui est réel.  

    Voici son site perso, vous pourrez vous rendre compte par vous même à quel point cet artiste est productif et créatif :

    http://www.blanquet.com/

     

     

    Stephane Blanquet

    Stéphane Blanquet, Melle Woodoo, 2005 Sérigraphie 60 x 50 cm Collection de l’artiste

     

    Stephane Blanquet

    La vieille chechette, Editions Louise Michel, 2008

     

    Stephane Blanquet

    La Vénéneuse aux deux Éperons est un livre de Stéphane Blanquet, février 2007.

    Stephane Blanquet

    Stephane Blanquet

    Stephane Blanquet

     

    Sur l’épiderme - tirage limité à (seulement) 475 exemplaires signés et numérotés par Stéphane Blanquet. Livre cartonné couverture tissu, comportant en médaillon une illustration - sur corps -. Livre relié de 48 pages couleur. Comprenant 49 photographies. Format 150 x 165 mm.
     
    Publié par Alain Beaulet Editeur en janvier 2003

    Stephane Blanquet

    Stephane Blanquet

    Stephane Blanquet

    Stephane Blanquet

     

    Sources : http://www.blanquet.com/site.php?type=P&id=5

     

     


     

     




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        Panamarenko est un artiste belge à la fois peintre, sculpteur, assembleur, et inventeur. Fils d’un réparateur de navires, il est fasciné par le monde de la technique . Il poursuit ensuite un enseignement à l’académie des beaux arts. L’art est pour lui un moyen de sortir du cadre rigoureux des sciences et d’exercer au maximum sa liberté s’expression. Cela lui permet ainsi de s’inspirer du monde qui l’entoure, comme le vol des insectes. Le fruit de ses observations donnent des créations tout à fait étonnantes, à l’image du « Donariet » dont le fonctionnement importe moins que l’esthétique qui l’évoque avec une grande poésie.

     

    Les créations de Panamarenko me fascinent par leurs mouvements insolites et naturels. La nageoire du  lui donne vie. Les formes de ses machines sont douces et rassurantes, et la tailles de certaines d’entre elles ( notamment l’hydroglisseur «  Scotch Gambit » ) rendent l’œuvre impressionnante et nous plonge tout droit dans le monde du rêve. On imagine l'ingéniosité dont a du faire preuve l’artiste pour que ses immenses machines semblent se mouvoir avec autant de légèreté et de naturel.

    Panamarenko

    PANAMARENKO - Model Prova-car from ‘67
    wood, aluminium, tin, foam and mica - 1994
    13 x 40 x 28 cm.

    Panamarenko

    Panamarenko, Pepto Bismo, 1995 foto © Fabien de Cugnac

    Panamarenko

    Panamarenko, Vliegend Eiland, 2004,
    digitaal beeld: M. Sergë

    Panamarenko

    format: 21 x 21 cm
    année: 2003

    Panamarenko

    format: 70 x 50 cm
    année: 2001

    Panamarenko

    Panamarenko
    L'hélicoptère, 1986
    ailes : 9 mètres de diamètre
    Courtesy Galerie Durand-Desser

    Panamarenko

    Paradox, 1974-1988

    Panamarenko

    Waterlab, 1968. erre, carton, feutre. 56 x 56 x 100 cm.

    Panamarenko

    Polistes, 1990.

    Panamarenko

    Knikkenbeen, 1994.

     

     


     

     

     

     

     

     

     

     


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  •  Peintre et sculpteur français né en 1938, Daniel Buren prône l’économie des moyens artistiques. Les bandes verticales de 87 mm d’épaisseur constituent son « vocabulaire artistique ». Ce motif rigoureux lui permet de revendiquer l’objectivité et l’impersonnalité de ses œuvres.

     

    L’artiste n’enferme pas créations dans un tableau en deux dimensions. Beaucoup s’immiscent temporairement dans la ville. Leurs rôle est de mettre en lumière les particularités plus ou moins visibles d’un lieu et ses grâce à un motif simple et unique (ses fameuses bandes) :


    Daniel Buren

    Daniel Buren (Porticos, Japon, 1996) 

    Daniel Buren

    Daniel Buren

    D'Un Losange á L'autre (2006): work in situ Galleri Nicolai Wallner, Copenhagen 2007
    Paint and acrylic on wall
    Installation size 335 x 607,5 cm
    Unique

    Daniel Buren

    Facade du Neues Museum à Nuremberg mis en couleur par Daniel Buren


    Cabane éclatée deux fois, 1990-1991



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